Dans les entrailles de l’Internet
Je crains que ce livre de 200 pages, même traduit en français ne puisse intéresser les politiques et même les décideurs, responsables des choix stratégiques en matière de numérique. Ils n’auront pas assez de temps à consacrer à sa "digestion".
C’est comme les volumineux rapports qui se concluent par des dizaines de propositions d’actions et qui terminent dans des armoires d’archives avec tant d’autres.
Comme l’informatique va peut-être être enseignée aux jeunes enfants je suggère que l’on forme aussi les élèves de l’ENA (qui ont une telle place dans les instances de nos puissantes administrations) aux fondamentaux, à la dimension stratégique de l’informatique (on ne parle plus que de "numérique", ce qui peut laisser croire que, les mots étant nouveaux, il s’agit d’autre "chose" et que les vieux schnocks comme nous sont dépassés, "has been").
Pour avancer dans cette "éducation" de nos futures "élites" je suggère un exercice qui pourrait être étendu :
"Résumer en 20 pages maximum le livre en question en en extrayant la ’substantifique moelle’, c’est à dire l’essence des propos qui peuvent éclairer des décisions ayant une dimension stratégique pour le ’numérique’"
Aux conditions suivantes, le texte est :
1- rédigé en français sans usage de mots spécialisés incompréhensibles
2- compréhensible (pas de contre sens) par un panel d’autres élèves (et anciens élèves exerçant des responsabilités stratégiques dans des domaines industriels ou administratifs ?)
3- présenté, pour validation, devant un jury comportant au moins 50% d’experts dans le domaine des technologies de l’information et de l’informatique.
Après la réussite de cette première étape, une autre pourrait être utile : un "executive summary" (désolé pour le terme) en 20/10 = 2 pages maximum = les idées clé permettant de ne pas "se faire avoir" sur le sujet.
Il y a d’autres sujets qui me viennent à l’esprit qui pourraient étendre le dispositif.