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Les problèmes d’infrastructure de la société informationnelle résolus ?

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Les problèmes d’infrastructure de la société informationnelle résolus ?
JFC Morfin - le 29 janvier 2023

Je commence à comprendre ce qu’est le changement de paradigme qui n’a avoir avec le numérique qu’il en est un outil. Le changement est entré dans la loi française en 2005/2007 en introduisant le début juridique de l’immatériel, c’est à dire ce qui correspond à notre intrastructure sociale, l’interligence des savoirs : le ce par quoi tout est et nous parait (pas toujours de la même façon) lié. A nous les "trisapiens" (sachant ontologiquement être, sachant matériellement faire et en sachant immatériellement les raisons) - ce que le numérique nous permet de modéliser en continuité de raisons (depuis les ailes du papillon et les atomes qui s’agitent dans son cerveau). Ceci veut dire qu’en même temps que l’on t’explique la réalité de quelques-uns, tu fais émerger ta réalité où sa catastrophe va affecter la réellité commune et la remplacer par une homéostasie alternative. C’est du Thom étendu.

Quand je dis que c’est le nouveau paradigme légal, nous en sommes en partie les co-auteurs. En 2005 l’on a introduit le futur dans le domaine juridique par la constitution et le principe de précaution. Le présent peut juger les prémisses d’un risque évalué. Nous avons ajouté l’immatériel non-publié (non protégé) par la ratification de la Déclaration UNESCO de Paris (2003) sur la protection du patrimoine culturel immatériel (PCI) : ce que tu est en train de penser et les autres d’accepter dans ton échange. (C’est à ce titre que sont entré la samba et la baguette au Patrimoine Mondial Culturel Immatériel de l’UNESCO). Par l’effet d’un décret disant que ce que signe la France devient son Droit, l’engagement de Tunis du SMSI fait entrer dans la loi la notion et la commitment à une société centrée sur l’utilisateur et le savoir.
Je suis bien placé pour le savoir, mes parents alertés de cette évolution se sont tournés en 2009/2010 vers l’ingénierie notariale concernant la transmission de leur patrimoine immatériel (travaux d’artisans chercheurs intellectuels) à leurs enfants et ***petits enfants*** (ayants droit seconds). Je suis en procès depuis 10 ans pour faire établir une jurisprudence proposée par le notaire : l’apport de l’immatériel au capital d’une société civile en donation-partage aux décisions unanimes (tant que cela n’est pas unanimement changé) pour protéger les droits de tous à une "propriété collective" selon notre vision commune.
Au passage, entre la Déclaration de Paris et la ratification en loi, un des considérants (l’interdépendance de l’immatériel avec le matériel qui le porte) a été approché par une seconde conférence/déclaration qui s’en trouve quasi intégrée sur ce sujet, et donc dans notre culture légale. Par ailleurs nous sommes en avance sur le reste du monde par deux avancées : les mandats de protection future (protéger au passage ce patrimoine en fin de vie) et à effet posthume (idem après le décès, en reculant la date administrative de la mort, pour jusqu’à dix ans).

Cela signifie que la culture topologique de Thom, croisée à celle du réseau et du cloud, où tout peut interagir avec tout, ce que nous avons appelé l’agorique chez Tymshare au vu cloud qui s’inventait, nous place dans un contexte infra.intra.méta structurel effectivement nouveau et que nous y avons et le devoir de précaution et la culture naissante sur des stratégie de protection. La fin de la mantra du "status quo" technique le 1.10.2016 (Transition du NTIA) nous apporte l’ouverture de celle de la "permissionless innovation" qui s’exprime peu à peu (nous avions été contrés chez Tymshare/Tymnet par notre architecture basée sur les capabilities : un de nos penseurs rattachés - Mark Miller (Agorics Inc.) a travaillé avec M$ et Stallman avant de coopérer à Fushia, proto google du futur android.

Tout cela se conjugue depuis 1942 où pour descendre les Zéros à partir de canons sur des bateaux qui roulent et tanguent on a ressuscité la cybernétique de Platon, trouvé les théories de la communication, identifié l’importance de l’information, etc. jusqu’à la véritable révolution infra/intrastructurelle de 2022 qui a été la publication de l’ISO 24143 sur la gouvernance de l’information à l’appel de l’AFNOR et ainsi l’ouverture du débat sur sa nature elle-même.

Nous allons voir que l’information "matière" des formes est matérielle et immatérielles (Higgs) et que le remplacement de notre infrastructure est d’abord une affaire mentale et préalable (à devoir d’abord en simuler le "capax" - la capacité du réel à retomber sur ses pattes lors d’une aporie/singularité mathémagorique (théorie dityologique (de diktyo : maillage, réseau) des capaxtrophes).
Dans ce contexte l’adjuvance de l’immatériel par la multimatique en est à ses tous tout débuts.

Du pain sur la planche :-)

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