Efficacité comparée de LaTeX et de MS-Word
Ayant écrit une dizaine de livres de maths depuis 2004 avec Word + Mathtype je ne peux que me féliciter de mon choix... Facilité d’écriture (une fois que l’on a défini quelques combinaisons de touches pour les raccourcis indispensables), qualité de la mise en page, facilité de gestion des figures, fabrication de tables de matières, des figures, glossaire, notes, possibilité de reprendre le texte sous divers aspects... Le transfert d’un texte en html est très simple avec mathtype. Bref, productivité maxi et investissement en apprentissage tout à fait raisonnable. Certes les versions plus anciennes de Word présentaient quelques défauts mais depuis 2010 ce n’est plus le cas. Par ailleurs on peut donner un texte à n’importe qui, il s’en débrouillera... A titre d’exemple d’efficacité, j’ai réussi à basculer (en un temps raisonnable) un livre de 600 pages (trop gros) écrit en Times corps 12 en un ouvrage de 450 pages en Schneider corps 10 et BICOLONNE ! Je ne suis pas sûr que ce soit aussi simple en Latex.
« A titre d’exemple d’efficacité, j’ai réussi à basculer (en un temps raisonnable) un livre de 600 pages (trop gros) écrit en Times corps 12 en un ouvrage de 450 pages en Schneider corps 10 et BICOLONNE ! Je ne suis pas sûr que ce soit aussi simple en Latex. »
Cette simple remarque confirme mon choix pour LaTeX : il suffit d’ écrire « 10pt, twocolonne » dans les options de classe,
sur la 1ère ligne du document, et de remplacer la fonte Times par une autre éventuellement plus lisible et c’est tout : 3 mots à remplacer (est-ce un temps raisonnable) !
Pour un débutant LaTeX ce n’était même pas une question !
Quant aux questions de tables (des matières, des tables de tout ce qu’on veut), des index, des références, des bibliographies, des liens (clicables ou non), des notes et surtout des gros volumes ou des segmentations complexes éventuellement multi-auteurs.
Je ne parle évidemment pas de la qualité typographique, où on voit que LaTeX connaît ce métier si subtil.
On peut faire énormément de choses (intégrer un tableur, faire un flyer de qualité, un diaporama qui ne nuise pas au conférencier ni surtout à ses auditeurs etc.)
On peut surtout faire des choix de mise en page très simplement sans toucher au document (et bien plus facilement qu’avec des CSS en html !)
Par exemple, j’ai compilé les « 1000 pages » de Grothendick pour les lire en pdf adapté à ma liseuse Kindle, sauf le temps de compilation, ceci ne m’a pas pris plus de quelques minutes, en utilisant les quelques réglages testés pour ma très mauvaise vue. J’en ai lu au moins une centaine de pages dans un grand confort visuel.
Je ne sais rien faire d’autre avec le Kindle, que de tourner les pages, et pourtant ça marche.
Pour ceux que cela intéresse, voici mes réglages :
« \documentclass[a6paper,landscape,16pt,
french,oneside]scrartcl
\usepackage[scale=0.9]geometry »
soit 4 mots et une courte ligne