Ce matin dans sa chronique de France Culture Lucile Commeaux rendait compte de deux films consacrés à Gaza : Put your soul on your hand and walk de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi, que je n'ai pas encore vu, et Oui du réalisateur israélien Nadav Lapid, que j'ai vu. J'avais vu une (…)

Au siècle dernier j'ai eu un professeur de physique pointilleux qui nous avait expliqué que la température ne pouvait pas être mesurée, parce qu'elle n'était pas une grandeur additive ; elle pouvait simplement être repérée, ou pour mieux dire (à mon avis) observée, au moyen d'appareils (…)

Le film commence à Hambourg, dans un appartement où un homme, Behnam, sa fille adolescente, Dena, et son fils de six ans, Alborz, sont en pleine effervescence de préparatifs pour prendre un avion, nous ne savons pas pour quelle destination. La séquence suivante est à Téhéran, nous voyons, dans (…)

À 15 ans, Jahia a fui le Sahel en guerre, sans doute le Mali si j'en juge par son nom de famille et par les mots de sa langue que je crois avoir reconnus, en compagnie de sa mère, qui est sous le coup d'un choc post-traumatique (oui, ce n'est pas un film drôle, mais il mérite d'être vu). Elles (…)

Comme beaucoup de mes lecteurs, j'imagine, j'ai été révolté tant par les exactions immondes du Hamas et de ses suiveurs le 7 octobre 2023 que par les représailles génocidaires du gouvernement et de l'armée israélienne qui ont suivi et qui se poursuivent à l'heure où j'écris ces lignes. Je sais, (…)