Blog de Laurent Bloch
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ISSN 2271-3980
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Grands corps, grandes écoles, le conservatisme français

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Vincent Danos - le 4 février 2019

Merci pour ce texte très intéressant.

Un autre effet de la dualité historique du système français - peut-être même une cause culturelle - est le fait que les ingénieurs et chercheurs français ne savent pas travailler ensemble et se méfient les uns des autres. Les ingénieurs ont quitté leurs apprentissages trop tôt (il faut comparer avec les allemands par exemple où les ingénieurs sont souvent docteurs-ingénieurs) pour comprendre la recherche et savoir l’exploiter, la valoriser, l’orienter. De plus, ils ne sont pas vraiment incités à cela par leur système de promotion. En miroir, les institutions des chercheurs basées sur la cooptation ne savent pas inciter à des collaboration transverses. Pour un exemple de cette méfiance et de ses conséquences on peut lire la lettre de Stéphane Mallat (aujourd’hui au collège de France) à Valérie Pécresse (cf lien plus bas).

Pragmatiquement, pour changer tout ça il me semble qu’il y a une opportunité : 1) d’un côté s’appuyer sur l’appétit des start-ups dans des territoires émergents (fintech, medtech, edtech, etc), de l’autre 2) s’appuyer sur les disciplines scientifiques en plein essor avec de fortes perspectives d’application : systèmes transactionnels décentralisés, IA, biologie synthétique, neuroscience et apprentissage, etc - et 3) stimuler ces interactions via de grands programmes régionaux ou nationaux. Quelque chose sur le modèle du centre "Toulouse white biotechnologies" (https://www.toulouse-white-biotechnology.com) qui a l’air vraiment exceptionnel de ce point de vue.

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