J’ai apprécié votre article très riche sur Internet et j’apprécie tout particulièrement les références à Louis Pouzin et l’équipe Cyclades, dont le regretté Zimmermann et leur apport majeur.

Le message sur la nécessaire simplicité pour pouvoir maitriser la complexité me semble essentielle, elle n’a pas été entendue et nous sommes arrivés à construire un "objet" que plus personne ne maitrise me semble-t-il.

J’ai bien noté la faiblesse de TCP/IP qui mélange plusieurs fonctions "attachées" à l’adresse. Aussi le mélange entre adresse "physique" et fonction. C’est l’une des "subtilités" de l’architecture proposée par Cyclades non reprise dans TCP/IP, source de bien des difficultés je crois. La référence au texte "fondateur" de janvier 1973 qui prévoyait cela (nous sommes à quelques mois des 50 ans !) me semble pouvoir enrichir votre article :

https://dl.acm.org/doi/pdf/10.1145/800280.811034

Le projet RINA de John Day soutenu par Louis Pouzin reprend certaines leçons oubliées de Cyclades. John Day ne dit-il pas que "RINA est construit sur les épaules de Cyclades ! " quel bel hommage !

Avec Gérard Péliks nous avons rédigé il y a presque 3 ans une introduction "RINA pour les nuls". Louis Pouzin l’a cité et a trouvé le texte « très bien fait, très lisible »

https://www.linkedin.com/pulse/rina-recursive-inter-network-architecture-pour-les-un-urban-galindo/

Alors que nous approchons des 50 ans de la publication du texte, je me demande si, comme cadeau d’anniversaire prochain de Louis Pouzin nous ne devrions pas, comme pour les 50 ans de l’invention de PROLOG,

– fêter les 50 ans du texte fondateur de janvier 1973,

– faire en sorte que les archives du projet Cyclades soient numérisées et accessibles (je ne les ai pas trouvées sur internet)

Et pourquoi pas, comme un prix "Colmerauer" a été lancé, ne peut-on imaginer un prix "Louis Pouzin" ?