À partir de la section sur la mise à jour du système, ce tutoriel vaut également si l’on utilise Ubuntu comme service Windows (WSL), désormais très commode.
Pour les cours d’informatique que je donne au Cnam, je renonce à dire aux étudiants qu’ils peuvent, pour leurs travaux personnels, utiliser l’environnement de leur choix, parce que cela ne marche pas. Pour apprendre à programmer, il faut un système d’exploitation destiné à cet usage, en l’occurrence Unix. Alors pour ceux qui ont Windows ou MacOS et des raisons de ne pas y renoncer, je leur demande d’installer une machine virtuelle VirtualBox et Ubuntu, ainsi ils pourront travailler normalement. C’est gratuit, et ce petit texte pourra peut-être servir à d’autres.
Au début de ce cours il faut procéder à l’installation des outils nécessaires à vos travaux personnels : VirtualBox, Ubuntu, Emacs, Bigloo. En effet sans cela vous ne pouvez pas travailler sérieusement, et ainsi vous aurez tous le même environnement.
Les consignes qui suivent s’adressent surtout aux utilisateurs de Windows. Ceux qui ont installé Ubuntu peuvent passer directement à l’installation de Bigloo (Emacs et rlwrap sont distribués sous forme de paquets .deb standard). Pour les Macintosh la procédure est assez semblable à celle pour Windows.
Introduction aux machines virtuelles.
Et aussi : mon manuel de système à télécharger au format PDF :
Installation d’une machine virtuelle Ubuntu sous Windows
Il faut que vous sachiez si votre ordinateur est un modèle 32 ou 64 bits, et quelle version de système il utilise. Si vous ne savez pas, et si c’est Windows, vous trouverez la réponse ici.
Il faut aussi que vous téléchargiez, pour le bon modèle d’ordinateur et pour la bonne version de système (Windows si vous utilisez Windows, OS X si c’est Macintosh), par exemple sur une clé USB, ou sur votre disque dur, ou, mieux, sur les deux :
À télécharger également, l’image ISO de la version d’Ubuntu que vous installerez sur la machine virtuelle que vous aurez créée : c’est ici (attention, par défaut c’est la version 64 bits, si vous êtes en 32 bits il faut cliquer sur « Plus d’options ... »).
Configuration de la machine virtuelle
Puis télécharger depuis le site l’archive Bigloo que vous installerez sous Ubuntu sur la machine virtuelle :
ftp://ftp-sop.inria.fr/indes/fp/Big...
Pour installer confortablement Bigloo sous Windows :
– installer dans Windows VirtualBox (attention, il faut savoir si on a une machine 32 ou 64 bits, et sélectionner la bonne version en conséquence) ;
– créer dans VirtualBox une machine virtuelle Linux Ubuntu (vide au départ) ; attention : sur certains systèmes le menu proposera une machine virtuelle 32 bits bien que la machine soit 64 bits, il faut alors consulter cette page et agir en conséquence ;
– télécharger (sous Windows) une image ISO Ubuntu (32 ou 64 bits selon le modèle d’ordinateur) depuis http://ubuntu-fr.org/telechargement ;
– lancer la machine virtuelle créée tout à l’heure, en sélectionnant l’image ISO Ubuntu comme CD virtuel dans le menu VirtualBox ;
– attention, ne pas oublier de sélectionner la langue "Français" (si vous avez un clavier français) ;
– dans les menus de configuration de VirtualBox, aller dans "Réseau", sélectionner le mode "Pont" et "Autoriser les VM" ;
– et là normalement, après quelques dizaines de minutes, vous avez une machine virtuelle Ubuntu prête à marcher.
Profiter du plein écran avec VirtualBox
Pour avoir une machine virtuelle utilisable confortablement il vaut mieux ajouter les extensions qui permettent l’affichage en plein écran et certaines accélérations. Pour ce faire vous pouvez vous inspirer de cette page, qui n’est pas tout à fait à jour, en fait il suffit de cliquer sur le bouton proposé pour l’installation des extensions, mais les explications sont claires. Pour que cela marche il faut être connecté au réseau pendant toutes les opérations.
Pour disposer de plusieurs bureaux virtuels, il faut installer gnome-panel (sudo apt-get install gnome-panel) et le lancer, ce qui permet de configurer le nombre voulu de bureaux virtuels, ce qui est très pratique.
Mettre à jour la machine (virtuelle ou réelle), installer Emacs et Bigloo
– Commencer par ouvrir une fenêtre Terminal et :
En effet pour que l’installation de Bigloo configure Emacs il faut avoir installé Emacs avant Bigloo.
– dans une fenêtre terminal :
Ce qui signifie :
– cd
vous place dans votre répertoire d’accueil ;
– mkdir -p Programmation/Bigloo
crée un dossier Programmation et un sous-dossier Bigloo ;
– cd Programmation/Bigloo
nous place dans le dossier Bigloo ;
– wget ftp://ftp-sop.inria.fr/indes/fp/Bigloo/bigloo-latest.tar.gz
télécharge le fichier d’archive compressée bigloo-latest.tar.gz ;
– tar xvzf bigloo-latest.tar.gz
extrait les fichiers de l’archive (option x), affiche le contenu (option v), décompresse le contenu (option z), et l’option f indique que ce qui suit est le nom du fichier d’archive.
Il faut donc que les noms de fichiers soient les mêmes à chaque ligne, ne pas oublier de le modifier en cas de nouvelle version.
Lire README et INSTALL !
Voilà, cela devrait marcher ! N’oubliez pas de mettre régulièrement votre système à jour ainsi :
Script d’installation de Bigloo, par Chabname Ghassemi
Chabname Ghassemi, une étudiante du cours qui s’y connaît bien en programmation shell
, a écrit pour ses collègues (mais cela peut servir à tout le monde) un excellent script d’installation qui effectue, d’un souffle, toutes les opérations énumérées ci-dessus. Il peut fonctionner aussi bien sur une machine virtuelle sous Ubuntu que sur une machine Ubuntu réelle ou sur les services WSL de Windows. Il fonctionne aussi pour Debian 10.
L’auteur écrit :
« Comment l’utiliser :
- Télécharger le fichier joint : bigloo-install.sh
- Ouvrir un terminal
- Le rendre exécutable avec la commande : chmod +x /*chemin_du_script*/bigloo-install.sh
- exemple : chmod +x Téléchargements/bigloo-install.sh
- Exécuter le script avec la commande sudo
- exemple : sudo Téléchargements/bigloo-install.sh
Le script vous indiquera les étapes en cours et terminées.
S’il n’y a pas eu d’erreurs, vous pouvez utiliser Emacs et Bigloo.
En cas d’erreur, le script vous l’indiquera, avec le chemin du fichier
de logs à consulter pour plus de détails.
Enjoy. »
Le voici :